Le pôle InPACT plaide pour l’installation de plus d’un million de paysans
Les dix structures du pôle InPACT présentent leurs champs d’actions complémentaires afin de développer une agriculture durable écologiquement, dans un article publié sur Mediapart.
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« Pour une agriculture durable et des campagnes vivantes, la France a besoin d’un million de paysan·nes. C’est l’objectif du pôle InPACT (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale), qui regroupe dix structures agricoles et citoyennes ». C’est le message principal de l’article publié par Aude Vidal pour le pôle InPACT sur un blog de Mediapart qui précise le projet politique de cette association et les actions, complémentaires, de ses membres.
Le socle commun : une agriculture durable écologiquement
Le socle commun de l’association est constitué d’une volonté de développer une agriculture durable écologiquement et donc intensive en main d’œuvre avec des parcelles plus petites pour plus de diversité, mais aussi moins d’énergie fossile (engrais ou transports) ou de mécanisation. Le chiffre d’un million de paysan·nes « est un objectif minimal pour les structures d’InPACT », alors qu’il n’y a plus qu’environ 400 000 entreprises agricoles en France et que leur nombre recule de 2 % par an.
Installer des paysans et changer le cadre institutionnel
L’article présente ainsi les constats des différentes structures membres d’InPACT comme Terre de liens : « il faut 800 000 installations, soit 40 000 par an : les 15 000 par an ne suffiront pas. Un million de paysan·nes, c’est possible. Le chiffre ne vient pas de nulle part, il a été évalué à l’aide d’un programme, Parcel, qui montre qu’avec la même surface agricole utile, on peut doubler le nombre de fermes et avoir une agriculture de qualité accessible à tou·tes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, économiquement, culturellement » ; l’Atelier Paysan : « on ne peut pas installer des paysan·nes sans changer le cadre institutionnel et socio-économique, sans sortir de la logique de compétition » ; ou encore Réseau Civam : « les modèles qu’on défend au sein d’InPACT sont intensifs en services et en emplois dérivés de l’activité agricole. À partir de l’agriculture, on crée de l’emploi sur le territoire. C’est une poutre faîtière des campagnes ».