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Retours techniques sur les démonstrations Grand Ouest

lundi 23 juin 2014

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- Nous avons pu constater à quel point les maraîchers n’utilisent pas suffisamment ce merveilleux outil qu’est la fourche bêche. Le Cultibutte peut faire du super boulot, mais n’importe quel outil est capable du pire et du meilleur selon les conditions et la manière dont il est utilisé. Pour les outils de travail du sol, le résultat du passage des outils n’étant pas visible à l’œil nu car se trouvant enfoui à quelques centimètres, il est primordiale de sortir sa fourche bêche et d’observer ce qui se passe dans la terre.

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Avant le passage de l’outil, afin de voir jusqu’à quelle profondeur le sol est suffisamment ressuyé pour le réglage de la profondeur de travail de l’outil. Après le passage de l’outil pour vérifier que l’on a obtenu ce qu’on voulait.

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Ce travail avec la bêche est d’autant plus important que les nouveaux maraîchers découvrent leur terre et doivent l’apprivoiser le plus rapidement possible pour la comprendre. Un coup de bêche à saisir aussi pour interpréter le comportement des plantes en bonnes ou mauvaises conditions.
Il faut savoir que le maraîcher peut intervenir assez facilement sur deux paramètres que sont la structure du sol et l’eau dans le sol.
Il doit donc sonder avec une bêche ou une tarière son sol pour visualiser et s’adapter à son contexte avec les bons outils et les bonnes pratiques : Travail du sol, irrigation, drainage, modelage de la parcelle, couverture du sol.....

- Un des objectifs du travail du sol en planche permanente est de travailler « juste » ce qu’il faut, l’idée étant de décompacter afin d’assurer un bon développement des légumes sans pour autant déstructurer le sol. L’observation du sol à la fourche bêche vous permettra d’ajuster le nombre de dent du Cultibutte en fonction du besoin.

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Cet outil peut accueillir 5 dents, mais dans la plupart des cas 3 dents sont suffisantes pour travailler une planche d’1m20. Il est également possible de positionner simplement deux dents au niveau des rangs de poireaux par exemple pour un décompactage localisé avant plantation si la structure générale de la planche est déjà correcte.

Cette tournée nous a encore montré à quel point chaque sol, chaque situation est différentes et que les solutions miracles sont rares, que c’est à chacun de s’approprier son terrain et ses outils.

Bref, il vous faut tâtonner !